"Dénouer les chaînes du passé
Pour vivre au présent
Avec un futur libre de tous les possibles"

Isabelle Meignant 

• Réduction des émotions perturbantes
  
• Réduction de la netteté des images traumatiques

• Diminution de l'activité de l'amygdale (impliquée dans la peur notamment)
  

• Augmentation de l'activité du cortex préfrontal (impliqué dans la régulation des émotions)

Vous avez vécu un événement perturbant
depuis peu de temps ou depuis plusieurs mois ou années ?

Vous ressentez des peurs inexplicables, des difficultés à faire confiance aux autres, fréquemment le sentiment d’être coupable, des crises de colère irrationnelles, une mauvaise image de vous-même ?

Vous pouvez être accompagné(e) pour gagner en liberté intérieure

En réalité, le trauma peut se définir comme :

Toute expérience de vie qui a toujours un impact négatif dans la vie d'une personne.

Un trauma peut survenir après un (ou plusieurs) événement vécu comme éprouvant.

Il n'est pas nécessaire d'être confronté à la mort pour subir les conséquences d'un trauma.

Le trauma peut venir d'une situation du quotidien, ou d'une accumulation d'événements stressants.

Un trauma peut survenir après un événement extraordinaire, extrêmement violent. 

• Symptômes d'intrusion
• Évitement
• Changement d'humeur
• Augmentation de la réactivité
  

Source :  DSM 5 : Trouble de stress post traumatique (TSPT)

Souvenirs répétitifs.
Cauchemars.
Sentiment de détresse psychique.
Fortes réactions dans
des situations du quotidien.

Éviter de :

penser à l'événement,

ressentir certaines émotions

Éviter toute situation
qui rappelle l'événement :

Conversations. Personnes.
Situations. Activités. Lieux

Irritabilité.
Accès de colère.
Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
Hypervigilance.
Troubles du sommeil.
Problème de concentration.

Mauvaise estime de soi ou des autres.
Émotions négatives persistantes
(culpabilité, peur, honte, rage).
Difficulté à ressentir du plaisir.

  Après un événement particulièrement perturbant, le cerveau semble ne pas pouvoir traiter l’expérience normalement.

Les informations perturbantes sont stockées dans la mémoire, à l'état brut : images, bruits, pensées, sentiments négatifs au moment du trauma.

  La "digestion" du trauma est comme bloquée.
Des événements du quotidien, qui rappellent de près ou de loin le trauma, vont générer un sentiment de détresse pour la personne, et causer des perturbations dans son mode de fonctionnement.

  Ainsi, la thérapie EMDR permet de « débloquer » les mémoires et les émotions négatives stockées dans le système nerveux.
Elle aide le cerveau à retraiter l’expérience pour qu’elle soit « digérée ».

  Développée par la psychologue Francine Shapiro, l'EMDR offre une approche intégrative.
Elle s'appuie sur plusieurs approches psychothérapiques : TCC, hypnose Ericksonnienne, courant psychodynamique, approches psychocorporelles.

  Le praticien travaille doucement avec le patient, le guidant progressivement pour rendre à nouveau visite à l’incident traumatique, et ainsi mieux le comprendre et sortir de l’impuissance.

  Dans un protocole précis, des stimulations bilatérales alternées sont utilisées : souvent des mouvements des yeux (ou bien des sons, tappings, etc.).

  Les séances de thérapie EMDR continuent jusqu’à ce que les émotions traumatiques aient disparu.

  Les mouvements des yeux rappellent ce qui s’observe naturellement durant le sommeil paradoxal, où les yeux exécutent des mouvements de va et vient rapides.

   Pendant cette phase où se produisent les rêves, le cerveau retraite les informations de la journée. 
Des connexions cérébrales s’opèrent pour les « digérer » et en réduire l’impact émotionnel. 

Haut niveau de preuve d'efficacité dans le traitement du Trouble de Stress Post Traumatique, du stress aigu, et des souffrances du deuil.

Autres champs d'application :

Burn-out. Troubles du sommeil. Douleur du membre fantôme. Addiction. Phobie. Trouble sexuel. Troubles alimentaires. Dépression sans cause traumatique.

  La durée du traitement et le nombre de séances dépendent essentiellement du trouble dont souffre le patient.

  D’une manière générale, et purement indicative, le nombre de séances peut varier de quelques séances pour les cas simples (ex : accident unique ou agression, à l’âge adulte…), à plusieurs dizaines de séances pour les expériences traumatiques anciennes ou répétées

Dr David Servan-Schreiber